jeudi 28 janvier 2016
Schizophrénie, lucidité
Je me suis rendue au CMP rencontrer pour la deuxième fois ma psychiatre, que j'apprécie et en qui j'ai confiance.
Elle avait parcouru mon dossier hospitalier psychiatrique de Haute-Savoie et se trouvait admirative de ma personne et de mon évolution. "C'est rare" "Nous pouvons être optimiste" "Vous êtes très lucide"
Je dois avouer que je me suis sentie très contente et flattée, très forte, pertinente, limite galvanisée.
Et puis en rentrant j'ai repensé au billet écrit par Lana
"Nous ne sommes pas des exceptions"
(Merci de le lire, vraiment)
Ça m'a permis d’atterrir (merci à l'auteure), ça m'a permis de penser autrement, de penser, justement, à Lana, au nombre de blogs de schizophrènes sur l'internet, aux schizophrènes, psychotique,... croisés sur le net, et parfaitement lucides sur les troubles, aux associations d'usagers, aux mouvements luttant contre la psychophobie, aux manifestation comme la Mad Pride.
J'ai cherché vite fait et ai trouvé cette publication de l'Inserm indiquant que 0,7% de la population mondiale est touchée par une schizophrénie, soit 600 000 personnes en France, dont environ 1/3 serait en rémission. Je ne fais que citer des statistiques, mais 200 000 personnes vivant bien, ça fait déjà beaucoup d'exceptions et de gens particulièrement lucides. Je pourrais projeter sur les personnes jamais suivies en psy donc "inconnues" des statistiques.
Je tempère mon propos, j'ai été infirmière hospitalière en psychiatrie, et il est vrai que nous recevons des gens en crise ou ayant des troubles invalidants sur la durée. On ne voit des usager.e.s qu'en situation de maladie quoi. On voit aussi revenir que les psychotiques qui rechutent de manière aiguë, les gen.te.s qui vont bien, ne reviennent pas, forcément. Je dois dire que cela donne une image biaisée des schizophrénies et des schizophrènes. L'HP est "le lieu de la folie", où elle s'exprime dans sa manière difficile, et la violence institutionnelle (dont je parlerai sans doute, ayant vécu "les deux côtés") est encore loin de faciliter le dialogue.
Je pense que c'est aussi à vous et ex-moi soignant.E.s de s'instruire autrement, d'ouvrir son champ mental, justement, de sortir des ornières si réductrices, de lire les chiffres (l'article de l'inserm, une requête, premier résultat, 10 secondes + 5mn à le lire quoi), ne pas rester sur cette image "du fou", en 1994 j'entendais à l'IFSI que " 'le' psychotique n'a pas conscience de sa maladie.
Il y a le déni, il y a le désaccord (et honnêtement, parfois les spécialistes se trompent), il y a un repli aussi des soignant.Es et de la peur. Admettons-le. De la difficulté à aller vers d'autres humain.e.s souvent étranges à ce moment là, qu'on comprend très mal (indice : tout comprendre n'est pas utile, des qualités humaines et considérer les usager.e.S comme ses egauxles est génial)
Me dire que je suis une malade "très rare" c'est nier le parcours et la vie de centaine de milliers de personnes en France (de millions dans la monde), c'est nous refuser d'admettre que nous sommes "en rémission", ou "guéri.e.s". Je ne crois plus au déterminisme psychique, ni n eurologique, ni génétique, nous concernant.
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Comment My Son a été guéri de la schizophrénie, Myles était un homme de 20 ans qui a été amené aux urgences par la police du campus du collège dont il avait été suspendu il y a plusieurs mois. Un professeur avait appelé et avait signalé que Myles était entré dans sa classe, l'avait accusé d'avoir pris ses frais de scolarité et avait refusé de partir. Je suis tellement choqué en tant que père, bien que Myles ait eu beaucoup de succès scolaire à l'adolescence, son comportement était devenu de plus en plus étrange au cours de l'année écoulée. Il a arrêté de voir ses amis et ne semblait plus se soucier de son apparence ou de ses activités sociales. Il a commencé à porter les mêmes vêtements chaque jour et se baignait rarement. Il vivait avec plusieurs membres de sa famille mais parlait rarement à aucun d'entre eux. Lorsqu'il leur a parlé, il a dit qu'il avait trouvé des indices selon lesquels son université n'était qu'une façade pour une opération du crime organisé. Il avait été suspendu de l'université en raison de l'absence de nombreux cours. Sa sœur a dit qu'elle l'avait souvent vu marmonner doucement pour lui-même et qu'il semblait parfois parler à des gens qui n'étaient pas là. Il sortait de sa chambre et demandait à sa famille de se taire même quand ils ne faisaient aucun bruit.Je ne pouvais pas supporter la honte de la maladie de mon fils alors je décidais de consulter certains de mes amis africains au travail, puis Tasha m'a présenté au Dr Itua qui utilise des plantes médicinales pour soigner son VIH / herpès après deux semaines de consommation. Je passe une commande pour mon fils et il la remet à mon bureau de poste, puis je la récupère et je l'utilise pendant trois semaines. le traitement de mon fils était terminé et il va maintenant bien et se comporte normalement comme l'être humain le suppose. est complètement guéri. Je vous dis honnêtement que cet homme est un grand homme, je lui fais tellement confiance en phytothérapie que je partage cela pour montrer ma gratitude et aussi pour faire savoir aux malades qu'il y a de l'espoir avec le Dr Itua. Herbal Center.Dr Itua Contact Email.drituaherbalcenter@gmail.com/Whatsapp ... + 2348149277967 Il guérit.
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