vendredi 24 août 2018
Relations romantiques et amicales
Je crois que la majorité des dukaneries entendues dans ma longue carrière d'usagère de la psychiatrie sont dues au thème "relations sociales et romantiques"
Reprenons.
Je suis psychotique bipolaire.
Je suis dépendante affective.
Je suis bie.
Et toute ma vie on ma dit que je ne savais pas aimer, que j'étais cheloue, que mes relations n'étaient pas saines.
D'abord cette aversion de la psychanalyse pour les relations fusionnelles. On ma seriné que ce n'était pas sain. Morbide et mortifère. [insérer andouilleries sur les relations à la Mère avant 9 mois et la crise de la peur de l'Etranger]
C'est en rencontrant mon amour et compagnon actuel que je me suis lâché la grappe à ce sujet. Je ne vois plus le mal à aimer de façon effrénée, à perdre le souffle, ça n impacte pas ma vie quotidienne, c'est ce dont MOI j’ai besoin (et lui aussi), j'y trouve mon équilibre et suis suffisamment rassurée. Je ne me sens pas aliénée, infériorisée, diluée. Bien au contraire. Mais pour la plupart des psy* c'est mauvais, caca, iels en font un vrai tabou : la relation fusionnelle c'est ta maman et toi dans les premiers mois de vie, sinon en gros c'est de l'inceste.
Allez vous faire cuire vos culs.
Ah, et ce serait révélateur de mon avidité orale hors norme de schizophrène. Et même si, j'ai envie de dire ?
Ma bisexualité, je ne lai que très très prudemment et du coup très peu abordée. Les tenant-e-s de la psychanalyse bien que s'auto bombardant parangons de l'ouverture d'esprit sont hyper chelou-e pour pas dire homophobes et biphobes. Chaque allusion de ma part à des désirs et/ou sentiments envers une femme se voyaient opposer un "c'est de l'ordre du fantasme" "si vous "passez à lacte" cela risque de vous faire décompenser" "vous voulez verifier que vous avez un phallus : ce n'est pas l cas". Donc d'une part pourquoi vouloir subir une telle violence et continuer à sen ouvrir ? Je me suis tue. D'autre part je me suis auto censurée pendant dix ans. Dans ma propre tête je me taisais mes fantasmes au sujet de femmes, mes désirs, ma véritable orientation sexuelle. Et comme on peut pas dire qu'il y ai foule de représentations de femmes lesbiennes sur les écrans, ça a fini à me garder dans mon joli placard bien fermé.
Les relations amicales : donc je suis pas championne en ça. Je suis bizarre de contact et assez inhibée, sauf quand j'ai bu (ceci explique mon alcoolo dependance en partie) Les interactions sociales me fatiguent beaucoup. Les grands groupes mépuisent, je suis plus à l'aise dans une discussion à deux trois qu'à une tabléee de six par exemple. J'ai jamais eu foulitude de copains copines et du mal à men faire de nouveaux. Et je vis bien comme ça. Cessez de vouloir me normaliser. Pourquoi vouloir me faire adopter des types de relations amicales et sociales qui me blessent et me coûtent, rien que parce que ma façon de les vivre serait "pathologique et schizophrène" ? Je suis pathologique et schizophrene, alors pourquoi jairais contre ça ? Pour quoi ? Un "masking" parfait ? Pour pas vous gêner dans vos reprsentations normatives?
Allez manger vos morts, live and let love.
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